Contexte et Problématique :



La situation interne : Le Soudan a de nombreux pays frontaliers : le Tchad à l’Ouest, l’Ethiopie à l’Est, l’Egypte au Nord et bien d’autres encore (Voir carte). Il subit un conflit dans la région du Darfour à l’Ouest du pays. Dans cette région, riche en pétrole, en oléoducs et gazoducs, l’Etat se bat pour récupérer les ressources pétrolières, contre les multiples ethnies* qui sont sur ce territoire . Les forces soudanaises s’attaquent au milices armées qui sont « dans leurs territoires » et qui, elles aussi, veulent leur « part du gâteau ». Dans la région du Darfour il y a chaque année énormément de morts dues au fait que les troupes armées et ethniques brûlent les villages des civils soupçonnés d’être pour l’une des deux parties. De plus de nombreuses ethnies pillent le matériel des journalistes, ONG etc.. En plus d’une situation interne extrêmement difficile le Soudan connaît des tensions avec le Tchad : En effet, Khartoum veut prolonger son plan d’acheminement du pétrole et du gaz vers Kribi, ville Camerounaise via le Tchad. Le président Tchadien Déby refuse ce projet, Khartoum souhaite donc son départ avec impatience pour qu’un nouveau président favorable à ce projet arrive à la tête du pays. De plus certaines ethnies dont celle dont le président Tchadien est issue se trouvent à la frontière entre les deux nations (zones riches en hydrocarbure). Ce dernier les soutient ce qui crée des tensions supplémentaires. Ethnies*: (Arabes, Nubiens, Dinkas, Bejas, Shillouks, Fours, Nouers, Zaghawas). Comme beaucoup de pays Africains, le Tchad est un pays où les besoins en eau sont urgents. En effet le seuil de pauvreté en eau est de 20 litres minimum par personne et par jour ; en dessous de ce seuil, cela est déclaré comme insuffisant et état de pauvreté. De plus, sachant que ces populations sont pour la plupart des populations de paysans qui ont beaucoup de bétail, d’élevage et de culture de fruits et légumes j’ai donc estimé qu’il fallait à peu près 50 litres d’eau par personne et par jour. Les besoins en eau sont urgents, l’espérance de vie au Tchad n’est que de 45 ans. Pour donner des meilleures conditions de vie aux populations du Tchad il faut de l’eau. C’est pourquoi mon projet consiste, via la vente de T-shirts, à financer l’achat de deux pompes « simples » pour les réfugiés du Darfour au Tchad.

Les solutions et le projet :



Après avoir pris connaissance du contexte, nous allons tout au long de ce projet tenter de répondre à la problématique suivante : Comment subvenir aux besoins en eau d’un village de réfugiés au Tchad ?



Pour répondre aux besoins en eau des Tchadiens il faut tout d’abord sélectionner l’emplacement le plus approprié pour faire le forage et accéder à la nappe phréatique. Nous espérons prendre des contacts sur place, via des ONG ou associations. Nous devons avoir accès à des études géologiques permettant de décider ou forer avec chances de succès.



Discussion : type de forage et de pompe le plus pertinent : (voir tableau annexes 1).



Il faudra ensuite choisir un système de puisage : Puisage à main ou avec un animal (vache, âne, chameau) - Pompe à motricité humaine (PMH) - Pompe éolienne - pompe motorisée (par génératrice, énergie solaire ou approvisionnement électrique par le réseau). Quelle est la solution la plus pertinente pour répondre au besoin local, de façon pérenne ?



Il faudra privilégier une solution autonome, facile à mettre en œuvre, et nécessitant le moins de maintenance possible, de façon à durer le plus longtemps possible. Une PMH sur puits peu profond, tubé en PVC nous paraît bien.




Les partenaires



Il nous faudra trouver un partenaire local, pouvant nous informer sur les besoins précis, le mode d’organisation et les compétences des populations locales : il est très important de les considérer dès le début comme des interlocuteurs ayant leur mot à dire : il ne s’agit pas de leur donner l’impression qu’ils vont être assistés : ils sont partie prenante du projet, en sont non seulement l’objet, mais aussi le pivot central, la cheville ouvrièreet, en plus, c’est le projet de leur vie. Nous avons pu compter sur l’aide de l’association DSF (Développement Sans Frontière), qui nous a fourni les informations nécessaires en ce qui concerne l’eau et l’appui technique. De plus DSF pourrait permettre aux donateurs de bénéficier de réductions d’impôts sur les dons futurs, ce qui devrait les inciter là plus de générosité. Enfin, je pourrais avoir un accès gratuit aux T-shirts Deloitte grâce à ma sœur, car elle est étudiante. Durant ce projet j’ai bénéficié de l’aide de toute ma famille et je pourrais bénéficier à l’avenir de l’aide de certains de mes amis dans la future vente de T-shirts. Un grand « Merci » à tous ! »



La Planification : (voir tableau annexes 2).

Le financement/budget : Dépenses : # unités : coût : total : Recettes : Sceaux : 500€ Tee-shirts : 50 7 350 Ventes de T-S : 50 à 15€ : 750€ T-S Deloitte : 100 0 0 Envie d’agir : 800€ Pompes : 2 400 800 Aider donner: 300€ Forage+main d’œuvre : 2 800 1600 Donateurs ( Avec DSF ). 150 € Acheminement : 1 0 0 Ventes de T-SD: 100 à 10€ : 1 000€ Communication/sensibili: 2 100 200 Divers : 1 300 300 Total : 3 250 € 3 500 €




Afin d’atteindre notre objectif, nous allons essayer de diversifier nos sources de recettes comme le montre le tableau ci-dessus. En effet l’idée initiale de vendre seulement des T-shirts personnalisés paraît trop ambitieuse puisqu’il faudrait en vendre une grande quantité. Grâce aux différentes sources de recettes additionnelles (les TSD = T-shirts Deloitte gratuits, aide des différents sites internet mais aussi grâce à la ville de Sceaux et à DSF = réduction d’impôts sur les dons), nous pourrons subvenir à nos besoins. Cela ne veut pas dire que nous n’allons pas nous efforcer tout de même de tenter de vendre un maximum de t-shirts personnalisés, puisque ceci est le but du projet, et permet de communiquer. Nous en mettons au budget 50 à 15 € = 750€) ce qui paraît faisable. Ainsi nous pourrons atteindre notre objectif. Néanmoins si il s’avérait qu’il y ait moins de recettes que prévu ( voir tableau) nous pourrons envisager de ne contribuer qu’à l’achat d’une seule pompe au lieu de deux.



Suivi et pérennisation :

Il faudra suivre le projet à partir de Sceaux, via des associations actives localement au Tchad, en privilégiant autant que possible les contacts avec les bénéficiaires (nommer si possible une sorte de chef de projet local). Il serait bien d’obtenir des rapports réguliers sur l’avancement du projet, et les problèmes rencontrés, pour s’assurer que toutes les ressources locales ou à partir de France (y compris l’Ambassade sur place) sont mobilisées, pour assurer la bonne progression du projet. Il serait souhaitable de pouvoir nous rendre sur place pour juger de la pertinence des résultats obtenus, afin d’envisager, avec cette fois des documents de communication plus pertinents et une meilleure connaissance pratique du sujet, de recommencer l’opération, avec plus d’ampleur si possible.

Annexes textes : TCHAD: La vogue de l’énergie solaire, solution possible à la désertification ? ’Avec le soleil, on peut tout faire : électrifier le pays, mettre l'eau potable à la disposition de tout le monde grâce aux pompes solaires, et, par conséquent, reverdir le désert'', déclare Oumara, très enthousiaste. Le Programme régional solaire qu’il dirige a déjà réalisé 70 systèmes de pompage d'eau qui fonctionnent grâce à l’énergie solaire dans des villages arides à l'intérieur du pays. Dans ces villages, notamment ceux situés dans la zone septentrionale du pays, déjà très désertifiée, rapporte-t-il, les villageois ont compris qu’ils peuvent désormais se mettre à reboiser leur village parce qu’ils disposent maintenant de l'eau en abondance grâce aux pompes solaires installées par le programme. Il naît ainsi dans des villages arides du nord du Tchad comme Batalaye, Am Guissel, Ndjamena Koura, Djarmaya, Mani, Karal, Guettou et Mafandé une nouvelle végétation enviée par tous les voisins vers qui la technologie n’est pas encore allée, indique Oumara. Le succès des pompes solaires est tel que Oumara ne sait plus où donner de la tête. Aujourd'hui deux cents demandes de pompes salaires remplissent son bureau. ‘’Mais les moyens du Programme ne permettent pas encore de satisfaire à toutes ces sollicitations’’, déplore-t-il. Oumara souhaite vivement avoir plus de ressources financières et matérielles pour répondre rapidement à ces dizaines de demandes en attente. Les coupures intempestives d'électricité ont également poussé les Tchadiens les plus fortunés à se tourner vers l'énergie solaire. Charles Pallaï, un expert comptable, est de ceux qui ont goûté aux bienfaits de l'énergie solaire et qui l’ont adoptée. ‘’Depuis deux ans que j'utilise l'énergie solaire pour alimenter ma maison, je peux dire que je suis l'homme le plus heureux du monde. A part l'investissement initial, je n'ai plus rien à dépenser et j'ai l'électricité en permanence’’, confie-t-il, tout joyeux. En conséquence, les vols de panneaux solaires sont devenus fréquents. Une fois volées, ces plaques solaires sont vendues à N'Djamena, la capitale tchadienne, où la demande est la plus forte. Le Dr Adoum Ngabawaye, directeur du Centre régional de formation et de lutte contre la désertification, qui forme des cadres supérieurs en environnement, soutient qu’avec ‘’l’énergie solaire, le Tchad peut faire de grandes choses : préserver les arbres, reboiser le pays, repousser les limites du désert. C'est juste une question de volonté politique et de choix stratégique’’. (FIN/2007) N'DJAMENA, 29 août (IPS) - Les Tchadiens se tournent de plus en plus vers l'énergie solaire comme source d'énergie. Les femmes l'utilisent pour faire sécher la viande, le poisson, les légumes, et l’Etat pour pomper l'eau et alimenter les villages arides. D’un côté, on préserve les arbres, de l’autre, on est désormais sûr de disposer d’eau pour les arroser dès qu’ils sont plantés. Le coordonnateur national du Programme régional solaire, Mahamat Oumara, ne tarit pas non plus d'éloges pour l'énergie solaire.



Michael Didama et Michée Boko

PROGRAMME REGIONAL D’UTILISATION DE L’ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DANS LES PAYS SAHELIENS



1. Le Programme Problématique et enjeux Les objectifs globaux fixés au "Programme Régional d’Utilisation de l’Energie Solaire Photovoltaïque dans les Pays Sahéliens" (PRS) consistent essentiellement dans l'amélioration de la sécurité alimentaire et des conditions de vie des populations grâce, d'une part au pompage de l'eau, et d'autre part à un début d'électrification du monde rural. Conçu dans une optique régionale, le PRS a deux caractéristiques : Il s’appuie sur les actions villageoises de maîtrise de l’eau financées dans les zones de concentration des programmes nationaux financés par la Commission Européenne (C.E.). Il met en œuvre, selon des principes communs, la fourniture d’équipements solaires, ainsi que des actions d’accompagnement qui s’y rattachent à travers le programme régional de la C.E. pour l’Afrique de l’Ouest. Cadre institutionnel Le PRS, instruit en collaboration avec le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), concerne les pays sahéliens suivants : Burkina Faso, Cap Vert, Gambie, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Tchad. Mis en œuvre par le CILSS, qui assure la coordination pour l'ensemble des activités nationales, le programme a impliqué largement les Autorités Nationales, les populations bénéficiaires, les opérateurs nationaux (maintenance, vulgarisation du solaire), l’industrie européenne (mise au point des produits standards). Résultats Ce programme aura permis l’installation d’environ 830 systèmes de pompage, majoritairement à partir d’eau souterraine, destinés à l’approvisionnement en eau potable, et de 500 systèmes communautaires pour l’éclairage et la production de froid pour le bénéfice de 500.000 ruraux. La dimension régionale a permis de banaliser des produits solaires économiques et fiables (le coût d’investissement pour une pompe immergée installée dans un village de 2.000 habitants est de 49 ECU/habitant hors forage, ce qui correspond plus ou moins au coût/habitant d’une pompe d’exhaure manuelle dans les programmes d’hydraulique villageoise). Cette dimension régionale a également permis de définir des exigences minimales communes à tous les pays : politique nationale de l’eau en milieu rural, attribution d’un coût à l’eau potable, contribution financière des usagers, fiscalité adaptée, développement du marché du solaire, promotion d’entreprises nationales spécialisées pour la commercialisation et la maintenance.

 2. Réflexions sur les acquis du programme

L'envergure du Programme Le PRS, qui a pour principal objectif de lutter contre la désertification des pays du Sahel et d’améliorer les conditions de vie des populations rurales grâce à l’installation de systèmes photovoltaïques de pompage de l’eau et d’électrification, est en voie d’achèvement. Ce programme, le plus important jamais conduit en Afrique sub-saharienne, a démontré que la technologie solaire savait apporter une réponse appropriée à la question de la fourniture en énergie et en eau pour les sites isolés. Au-delà de l’innovation technique, la volonté d’implication des villageois et l’émergence d’opérateurs privés sahéliens en sont les bases fondamentales. Des piliers sur lesquels repose aujourd’hui toute action de développement.

PROGRAMME REGIONAL D’UTILISATION DE L’ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DANS LES PAYS SAHELIENS (Suite)



Le Photovoltaïque : une technologie adaptée aux besoins des populations rurales sahéliennes Du fait d’un ensoleillement important et de besoins énergétiques diffus qui ne peuvent pas être satisfaits par d’autres sources d’énergie, l’énergie solaire est considérée depuis longtemps comme une alternative de choix pour répondre aux besoins énergétiques de base des populations rurales sahéliennes. Pour atteindre son objectif de banalisation du solaire, le PRS a privilégié quatre types d’usages : l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation, l’éclairage et la réfrigération. Les usagers et les opérateurs privés au cœur des mécanismes opérationnels et financiers La pérennité des installations solaires est liée à la capacité des usagers à en assurer les charges de fonctionnement, de maintenance et de renouvellement, et à la capacité des opérateurs privés à effectuer les travaux et les services après-vente s’y rattachant. Ces principes novateurs sont aujourd’hui adoptés comme base de tout programme d’hydraulique en zone rurale. Mais leur application au solaire, qui implique la constitution d’une épargne importante sur une longue période, demeure à ce jour une expérience unique. Un programme riche d’enseignements techniques Critères démographiques, critères socio-économiques et critères hydro-géologiques ont permis de sélectionner les villages destinés à recevoir une pompe solaire, et de retenir parmi six modèles différents ceux les plus à même de rendre le meilleur service. Testés, réceptionnés et, pour certains d’entre eux, suivis en continu, les systèmes ont bien répondu aux performances annoncées par les constructeurs. Le coût de la technologie solaire Avec un prix moyen de 20 ECU par watt-crête installé, ou encore de 55 ECU par habitant, le coût du PRS est légèrement supérieur à celui d’un programme de pompes manuelles. Mais les quantités d’eau disponibles et la qualité des services rendus sont sans commune mesure.



Perspectives du Photovoltaïque au Sahel L’expérience acquise, enrichie de projets mis en œuvre dans d’autres pays en développement, permet aujourd’hui de mieux cerner l’intérêt de la technologie solaire, ainsi que ses perspectives de diffusion et d’expansion au Sahel. Il reste de nombreuses actions à mener pour intégrer le solaire dans l’économie des pays et le diffuser à grande échelle. De nouveaux programmes de services et des accès faciles au microcrédit pour la satisfaction des besoins domestiques renforceraient sans aucun doute les capacités de production et la valeur ajoutée locale









Taille Quantité prix unitaire prix total par HT TVA taille, TTC



XXL 100 6,19 19,6 % 740,33 € XL 175 6,19 19,6 % 1 295,57 € L 100 6,19 19,6 % 740,33 € M 25 6,19 19,6 % 185,08 €



Total 400 2 961,31 €



Conclusion :



Maintenant nous allons en venir à la conclusion : En effet, nous avons essayé de répondre à cette problématique qui était de subvenir aux besoins en eau d’un village de réfugiés au Tchad. Après s’être posé beaucoup de questions et y avoir répondu du mieux possible nous avons donc abouti à ce projet : subvenir aux besoins en eau d’un village de réfugiés au Tchad à l’aide de forages relativement peu profonds, avec des Pompes à Motricité humaine, robustes et simples à opérer. J’ai essayé de répondre à cette problématique via de nombreuses questions qui étaient essentielles, j’ai aussi été aidé par mes différents partenaires qui ont joué un rôle important dans ce projet et qui continueront de le faire en cas de succès. Merci à eux. J’espère que ce projet aboutira un jour. Merci de votre lecture et de vos commentaires.