Mogadiscio, capitale fantôme de la Somalie pays de la corne de l’Afrique frontalier de l’Ethiopie à l’ouest, de Djibouti au nord et du Kenya au sud. Ce pays situé géopolitiquement très important donne sur le golfe d’Aden et est très proche de la péninsule Arabique est en proie depuis trente ans à la guerre civile et/ou à la famine. Tout d’abord la Somalie ex colonie Italienne a connus une guerre contre son voisin l’Ethiopie. La Somalie comme la plus part des pays africains est composés de nombreuses ethnies parfois très influentes et qui en général contrôle une ou plusieurs régions, lorsque les ethnies sont dispatchés cela engendre souvent des conflits. De plus parfois elles sont de deux côtes de la frontière ce qui n’est autre que l’un des vestiges de l’époque coloniale, hélas dans de nombreux conflits africains les chefs de gouvernements sont issues d’une ethnie qu’ils soutiennent. Les Shebabs, dont l’émergence remonterait à 2006, étaient à l’origine le mouvement de la jeunesse des Tribunaux islamiques, qui ont contrôlé brièvement la Somalie au deuxième semestre 2006 avant d’être mis en déroute par l’armée éthiopienne, un de leurs ennemis jurés. Malgré tous les Shebabs sont toujours très influent dans les régions du sud du pays qui sont les plus touché par la famine, et la capitale du pays Mogadiscio reste toujours très insécuriser et sous haute tension. Les combats sont le quotidien la bas entre forces gouvernementale appuyer par l’Union Africaine et les Shebabs insurgés islamistes radicaux. Ces derniers usent aussi beaucoup de la piraterie pour rémunérer leurs actions, des actes de piratages très fructifiant qui ont fait du golfe d’Aden le plus dangereux du monde, c’est pourquoi les bateaux pétrolier qui passe par la sont escorte par des bateaux militaires, américains, canadiens ou de l’union européenne. De plus la Somalie à de nombreuses fois était victime de la sécheresse qui a engendré les plus graves crises alimentaires de notre histoire. L’accès de l’aide humanitaire est très compliqué car les Shebabs interdissent l’accès aux régions du sud les plus touché et s’en prennent aux associations et organisations humanitaires. Leurs fonctionnaires sont souvent victimes de ces derniers ou leur matériel est piller, cela rend donc leur marge de manœuvre très difficile. C’est pourquoi ce pays est en proie à des famines chroniques, du faite du climat aride dans la région mais surtout à cause du vide politique et de l’Etat de guerre dans lequel se trouve aujourd’hui le pays. Les Somaliens victimes des conflits entre l’UA, les forces gouvernementales et les Shebabs fuient continuellement le pays, les famines à répétition aggravent la situation, les camps de réfugiés de l’autre côté de la frontières, au Kenya sont pleins, d’ailleurs le plus grand camp de réfugiés au monde se trouve la bas. La situation est catastrophique. Dans les pays voisin des groupes de jeunes volontaires qui veulent libérer leur pays des Shebabs à commencer par la capitale s’entrainent à devenir de vrais soldats capables d’affronter les islamistes radicaux en six mois. Ils sont formés par des militaires de l’Union Européenne. Six mois suffisent t’ils ? Pour mettre fin au actes de pirateries dans le golfe d’Aden et pouvoir intervenir plus vite en Somalie lors de famine, il faut combler le vide politique et trouver une solution en rétablissant un gouvernement crédible qui puisse exercer à Mogadiscio et non pas attendre que la situation s’améliore depuis Nairobi ou le gouvernement actuelle siège.